Les montres de luxe : une inspiration à la spéculation ?
Assurer une montre de valeur relève du plus grand professionnalisme.
Devenu depuis ces dernières années le bijou porté masculin par excellence, la montre de luxe apparaît pour l’assureur comme un bien précieux des plus difficiles à garantir le jour de l’achat ou dans les années qui suivent.
Comment explique-t-on qu’une montre d’occasion puisse valoir plus cher que celle trouvée neuve dans le commerce d’un horloger de luxe ?
C’est le cas par exemple pour la Submariner et la Daytona de Rolex, la Nautilus de Patek Philippe, ou encore la Royal Oak d’Audemars Piguet.
Seule l’expérience expertale en montres de qualité par un homme de l’art spécialisé peut donner une réponse à cette exceptionnalité du marché. Il sera seul à donner une valeur en l’état de la montre et, par son rapport d’expert, pourra aboutir sur un contrat en valeur agréée en tout risque et tout lieu.
L’intervention de l’expert et l’organisation informatisée de son cabinet spécialisé pourra répondre techniquement par sa documentation et une réactualisation biannuelle à la demande de l’évaluation de l’objet, car nul n’ignore qu’une montre jugée par les professionnels du marché comme collector, bénéficie d’une hausse régulière de sa côte.
Une place à part doit être réservée aux montres rares dont les prix en ventes publiques augmentent chaque année. D’ailleurs, certaines multiplient les records comme certains modèles d’Omega, la Monaco de Tag Heuer des années 70, ou la Comex de Rolex.
Pour les sceptiques, nous vous invitons à visiter les vitrines de Monte Carlo Antiquorum, les mercredis 19, jeudi 20 et vendredi 21 juillet 2017 et parier sur le prix auquel sera adjugé la Patek Philippe datant de 2014 et référencée 5208P réservée par la maison de ventes à ses VIP. Celle-ci arbore sur un certificat officiel le nom d’un certain Vladimir Vladimirovic Putin, une plus-value à coup sûr ? Elle est estimée entre 850 000 et 1,15 millions d’euros…